Le pays cathare

Juin 15 2021

Le pays cathare

Le pays cathare en Occitanie

Pour faire court….

camping cathare

Enluminure des Grandes Chroniques de France. British Library, Londres. Photo D.R.

Le Catharisme est un mouvement majeur qui se développe au Moyen Age en Occitanie. Pour les Cathares, le monde matériel est une prison pour les âmes, un enfer. Ils prêchent la pratique des préceptes évangéliques en se référant au Nouveau Testament de la Bible. Alors que le dogme du Clergé est basé essentiellement sur les préceptes de l’Ancien Testament de la Bible avec la vision d’un Dieu horloger qui dicte la conduite des hommes : deux issues possibles, le paradis ou l’enfer.

L’Eglise Cathare

L’église cathare connaît un essor au XIIe siècle. L’église catholique mettra tout en oeuvre pour éradiquer l’hérésie cathare.

Les épidodes majeurs de cette résistance acharnée:

  • 1208: le Pape Innocent III lance une croisade contre les Hérétiques, soutenu par le roi de France Philippe Auguste.
  • 1226: seconde croisade contre les albigeois, Louis VIII est plus implacable que son père. Les Cathares sont harcelés  jusqu’en 1229.
  • 1231: le Pape Grégoire IX promulgue l’Inquisition (système juridique pénal), la traque des hérétiques se fait de manière plus radicale et expéditive.
  • 1244: Les hostilités cessent avec la chute du château cathare de Montségur

Il faudra près d’un siècle pour vaincre définitivement le Catharisme et soumettre le Midi occitan. 

Les châteaux cathares, les abbayes, les ermitages, les villages fortifiés sont les vestiges de ce témoignage d’une période  sombre du pays cathare dont le département de l’Aude garde encore les traces aujourd’hui.

carte pays cathare

Occitanie en 1209

Qu’est ce que le catharisme

Les fondements du catharisme

La dualité de la Chrétienté trouve ses fondements dans la pensée de Paul de Tarse (Saint Paul) qui le premier attesta de la double interprétation des écrits chrétiens :

D’une part l’Ancien Testament, fondé sur l’image et la voix d’un Dieu attaché aux règles du monde des hommes, qui exigent des hommes de se conformer à sa Loi.

D’autre part les Évangiles (le Nouveau Testament), témoignages d’hommes ayant vécu l’expérience du Christ rédempteur, qui paradoxalement dévoile un Dieu, détaché du monde dont les disciplines trouvent l’essence divine en eux-mêmes.

Il en découle deux idées opposées de la Création :

La première rattachée à l’Ancien testament qui voit l’homme, instinctif, passionné issu du règne animal.

La deuxième, celle du Nouveau Testament où le Christ réhabilite l’homme dans le règne de l’esprit, de la conscience, capable de discernement et de renoncement à la régénération de la chair par son essence divine.

Il résulte de ce dualisme une interprétation du monde totalement différente.

Le mot cathare provient du grec katharos qui veut dire pur mais qui n’est pas revendiqué par les cathares eux-mêmes. Ils se désignaient eux comme « Bons hommes » et « Bonnes dames » ou encore « bons chrétiens ». Quant à l’Inquisition, elle les dénommaient principalement « parfaits » sous-entendu « parfaits hérétiques ».

Pour les croyants cathares, l’Ancien Testament est attribué au Dieu mauvais et le Nouveau Testament au Dieu bon. Cette double ambivalence de la Création leur fait considérer le monde sous deux aspects : – un monde matériel procédant d’un mauvais principe agissant sous l’effet de la corruption et de la tentation — un bon principe (le paradis) offrant la rédemption et l’élévation spirituelle.

Le corps humain est la prison des anges déchus précipités sur terre après la guerre des deux démiurges (le bon et le mauvais) et les âmes errent de corps en corps jusqu’au Consolament (baptême cathare) qui délivre l’âme et lui permet de vivre une dernière mort par laquelle l’ange pourra retrouver le ciel.

La figure du Christ a embarrassé l’église cathare. En effet, ayant été incarné Jésus s’est donc trouvé sous l’emprise du monde mauvais mais son message prônant un retour à la source du Dieu bon, le dogme cathare s’est trouvé divisé sur la question ce qui entraîna l’émergence de différents courants cathares.

Le développement et l’organisation de l’église cathare

C’est vers l’An 1000 que des communautés cathares apparaissent en Europe occidentale se divisant entre communautés du Nord (Allemagne, Autriche, Flandre, Champagne et Bourgogne) et celles du sud principalement en Occitanie où elles perdurent.

La persistance dans le midi de la France s’explique par plusieurs raisons :

  • Une enclave géographique loin des pouvoirs royaux et ecclésiastiques.
  • Une tolérance religieuse régionale de la part des notables ayant cohabité avec d’autres confessions (la proximité de l’Islam, des communautés juives en grand nombre ou l’arianisme wisigoth.)
  • Une organisation structurée autour des métiers quotidiens nécessaires à la survie de la communauté et dirigée par les anciens (diacres) en référence aux premières communautés chrétiennes.

Aujourd’hui, on sait que le catharisme n’a touché qu’entre 2 et 5 % de la population mais dont la répression a marqué durablement la mémoire collective de toute une région.

Au milieu du XII ème siècle, il y a environ 80 églises cathares en France. Elles sont indépendantes et ne reconnaissent aucune autre autorité que celle de ses citoyens. Ce qui n’est pas le cas de l’Église catholique romaine très hiérarchisée, avec un fort pouvoir central.

Sous l’autorité d’un diacre, la communauté était dirigée par un ancien ou une prieure. L’évêque était assisté d’un fils « majeur » et d’un « fils mineur ». Celui-ci remplaçant le fils majeur à son décès. Ce qui ne perturbait pas la transmission ce qui s’avéra très important au moment des persécutions. Par cette organisation l’église cathare s’attachait à reproduire le schéma des premières communautés chrétiennes qui selon elle, s’étaient laissées pervertir et inféodées après le concile de Nicée par la puissante Église catholique.

Les règles des cathares

Ils avaient un respect inconditionnel de la Vie puisque celle-ci était issue de la création divine. En ce sens, le corps ne devait pas être souillé et ils pratiquaient un régime alimentaire très strict (ne pas manger de nourritures extraites d’animaux), allant quelquefois jusqu’à l’Endura, moment où on frôle la mort par une diète dangereuse. Les relations sexuelles considérées comme impures étaient évitées que ce soit dans le mariage ou en dehors. La voie du salut devant raccourcir au mieux et au plus vite le cycle des réincarnations, le cycle des passages sur terre.

Ils s’interdisaient de jurer, de mentir, de tuer. (Au moment de la croisade albigeoise, Roger Pierre de Mirepoix, Seigneur et cousin de Raymond de Pereille, prit les armes pour la défense de Montségur. On n’a pas trouvé trace de l’adhésion à la religion cathare ayant pour certains assisté à des prêches et pour d’autres n’y venant jamais…)

Leur unique prière était le « Notre Père » et ils s’inspiraient du modèle de vie des apôtres ne reconnaissant pas les autres rites et sacrements de l’Église romaine. (le baptême, l’eucharistie, le sacrement du mariage, la médiation des Saints et l’adoration des reliques).

Il n’attache pas non plus d’importance aux bâtis des églises considérant que leur foi pouvait s’exprimer en tout temps et en tous lieux.

Le seul sacrement est le consolament (entrée dans la communauté) exécuté simplement par l’apposition des mains et l’évangile de Saint Jean sur la tête du postulant. (la tête étant la seule partie divine de l’homme liée à l’esprit divin.). Le consolament pouvait être administré aussi aux mourants incroyants pour leur donner une chance d’accéder au salut lors du passage dans l’autre vie, c’est ce qu’on appelle la « convenientia ».

Le vie de parfaits étant très contraignant, certains ne peuvent s’y soustraire. Ils peuvent toutefois bénéficier de certains rites :

Le « mélioramentum » qui consiste, pour un « croyant », lorsqu’il rencontre un « parfait », à s’incliner trois fois devant lui en lui demandant sa bénédiction.
« L’apparelhamentum » au cours duquel, environ tous les mois, les « croyants » font l’aveu de leurs fautes et reçoivent des pénitences, des jours de jeûne, par exemple…

Leur vie est ascétique et la pauvreté prescrite. Mais étant astreint au travail manuel, le parfait pouvait vivre du fruit de son travail.

Enfin, la chasteté étant la règle, le parfait devait avoir un compagnon du même sexe afin de se protéger des tentations (étant entendu que chacun par sa présence permanente pouvait éviter à son compagnon toute tentation). Ce sera un fort argument pour l’Inquisition qui verra dans cette règle une conduite homosexuelle fermement condamnée par l’église et un désordre latent puisque les cathares ne reconnaissaient pas le sacrement du mariage.

La fin du catharisme

L’assassinat du légat du pape Innocent III, Pierre de Castelnau par un écuyer de Raymond VI, Comte de Toulouse, fut le prétexte à ce qui fut appelé la croisade contre les Albigeois, guerre sanglante menée pour l’éradication des cathares en pays occitan. Il est à rappeler que Pierre de Castelnau, en accord avec la papauté avait tenté un rapprochement avec les cathares en prêchant l’évangile à la manière des apôtres en se déplaçant à pied et en se vouant à la pauvreté. Il rencontra une vivre résistance comme les moines de Citeaux ayant également mené cette tentative de réconciliation envers les cathares.

L’absolutisme de leurs règles, l’obstination de les garder sans les faire évoluer, leur anticléricalisme et leur opposition à la hiérarchie catholique conduira les cathares à leur perte.

Le roi Louis IX dit Saint Louis ordonne la croisade contre les albigeois.

Montségur, la dernière communauté cathare fut anéantie par le massacre de ses habitants le 16 mars 1244 et le dernier Cathare connu, Guilhem Belibaste est mort sur le bûcher en 1321.

 

Partez à la conquête des châteaux du pays cathare

Une petite mise au point avant de partir à l’assaut des citadelles du vide.

Premier avertissement pour le voyageur imprudent qui doit veiller à ne pas parler des « châteaux cathares » mais de « châteaux en pays cathare », s’il ne veut pas s’attirer les foudres des gardiens de la mémoire de ce pays de légende.

Pourquoi ? Un peu d’histoire

Très peu de châteaux sont cathares, au sens d’avoir réellement  abrité des « parfaits », mot souvent utilisés pour désigner les adeptes de la religion cathare. Le terme même de châteaux cathares est impropre puisque  qu’ils sont à la base des bourgades fortifiées (des castrums) : Laurac, Fanjeaux, Mas-Sainte-Puelles, Lastours-Cabaret, Termes, Puilaurens et enfin le plus célèbre de tous : Montségur qui aujourd’hui encore est  désigné comme un haut lieu de la fin de l’histoire cathare, le dernier refuge des résistants , « les bonhommes et les bonnes femmes » comme s’appelaient les croyants cathares et qui furent brûlés vif sur le bûcher par les troupes royales. La légende veut que les derniers cathares aient enterré un trésor à Monségur, ce qui attira nombre d’aventuriers dans la région dont le célèbre Nazi, Himmler.

Comme vous le constatez donc peu de châteaux cathares sur la vingtaine que compte la  liste des châteaux en pays cathare.

carte pays cathare

Les 5 fils de Carcassonne
Les 4 castrums des communautés cathares

 

 

 

 

 

 

Le château de Puilaurens, est un des seuls encore debout et ayant une vraie origine cathare.

Tourisme Aude cathare 

Les cinq fils de Carcassonne

Les cathares furent donc anéantis laissant la voie libre au pouvoir royal pour installer des forteresses sur les anciens castrums. C’est ainsi que furent reconstruits les citadelles royales au nombre de 5 appelées « les 5 fils de Carcassonne » :

Le château de Puilaurens—En savoir +

Le château de Queribus—En savoir +

Le château de Termes

Le château de Peyrepertuse—En savoir +

Le château d’Aguilar.

Ces forteresses assurèrent la sécurité des frontières contre l’aragonais qui régulièrement assiégeaient ces places fortes, sans succès. Ces châteaux de guêt, disposés en ligne défensive au pied des Pyrénées, étaient déjà utilisés comme point de vue stratégique par les défenses cathares. Puis Louis XIV, le bon roi soleil, signa un traité de paix avec nos voisins d’Espagne, ce qui fit reculer la frontière sur la ligne de crête des Pyrénées, barrière naturelle entre les deux pays, frontière inchangée depuis entre l’Espagne et la France. C’est ainsi que perdant leur utilité à défendre  le royaume contre les envahisseurs, les forteresses du vide tombèrent dans l’oubli et devinrent des abris de berger.

L’ère du tourisme a réveillé les citadelles endormies pour notre plus grand plaisir et désormais, vous pouvez visiter une vingtaine de châteaux du pays cathare.

Les châteaux du pays cathare

 

Le château d’Usson—En savoir +

Le château d’Arques—En savoir +

D’autres châteaux du pays cathare :

Beaucoup ne sont plus que des ruines mais ils témoignent de l’importance de la défense de la terre en pays occitan trop souvent menacé dans son histoire. Beaucoup sont désormais l’objet de restauration voire d’animation estivale. Ils sont les gardiens de la mémoire occitane souvent reculé dans des paysages grandioses.

 Termes – Durfort – Lastours – Miglos – Miramont – Niort – Padern-Pieusse-Roquefixade – Saissac – Villerouge -Termenès – Aguilar – La cité de Carcassonne –

Le château de Termes et celui de Durfort sont distants de trois kilomètres et peuvent être faits dans la même excursion. Vous pouvez y accéder par deux routes au choix pour varier les itinéraires : Par la D117 en remontant au nord par Quillan et Couiza, itinéraire plus direct  ou par les minuscules routes dans la garrigue avec des vues imprenables sur les villages et montagnes, vers l’est en filant à Saint Paul de Fenouillèdes puis rallier la D7 puis la  D10 vers Cubières sur cinoble, continuer la D14 jusqu’à Soulanges puis prendre la D212 jusqu’au Pont d’Orbieu enfin filer sur la D613 qui traverse Mouthoumet, Laroque de Fa puis tourner pour prendre la D40 en direction de Termes…Inutile de préciser que cet itinéraire bien que très pittoresque est beaucoup plus compliqué à suivre mais les amateurs de calme et de vagabondage apprécieront.

Le château de Durfort en ruine présente  une tour de guêt et des échauguettes encore debout. Le château domine la vallée de l’Orbieu.

chateau aude

Pinpin, CC BY-SA 3.0 <http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/>, via Wikimedia Commons                          

Le château de Termes, un des cinq fils de Carcassonne, n’est accessible que par sa face méridionale. Classé tardivement aux monuments historiques, il n’a pas bénéficié d’un programme de restauration aussi poussé que ses voisins. Vous pouvez y voir l’emblématique fenêtre cruciforme de sa chapelle. Le site est par contre investi par des recherches archéologiques importantes qui ont permis de dégager un escalier médiéval, une ancienne citerne et diverses salles.

chateau Corbières

OlivierDeTermes, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons

Le château d’Aguilar, perché au-dessus du village de Tuchan est accessible en suivant la route de Saint Paul de Fenouillet puis Dhuilac. Outre le château avec sa chapelle romane remarquable et ses traditionnels systèmes de défense, on peut admirer le village fleuri de Tuchan dont le style défensif médiéval a été préservé, la chapelle de Faste nichée dans les flancs du Mont Tauch, massif le plus élevé des Corbières.

chateau pays cathare

Hien Le, CC BY 2.0 <https://creativecommons.org/licenses/by/2.0>, via Wikimedia Commons

Le château de Latours se compose de quatre constructions séparées (Cabaret, Surdespine, Quertinheux et Tour Régine), bâties sur un éperon rocheux à 300 m d’altitude. C’est un site d’une beauté exceptionnelle et d’une originalité remarquable. Cet ensemble domine le cours de l’Orbiel et du Grézillou et verouillait le pays de Cabardès.

pays cathare

Vincent Zimmermann, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

On accède à la visite des châteaux et du village médiéval par un sentier de randonnée puis  le belvédère de Montfermier offre un impressionnant panorama de l’ensemble du site. Vous pouvez également découvrir la grotte « le trou de la cité », un des innombrables refuges que compte ce piton rocheux.

Le château de Miglos

Dominant le village d’Arquizat, les ruines de ce château veille sur la vallée de Vicdessos accessible par la D156. Son enceinte est en forme d’ellipse sur 100 mètres de long et 30 de large. Il ne subsiste aujourd’hui qu’une construction quadrangulaire.

Ruines chateau

levieuxchiendetalus, CC BY-SA 3.0 <http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/>, via Wikimedia Commons

Le château de Padern situé sur la commune du même nom domine les gorges du Verdouble. Jusqu’au 18ème siècle, il fut aménagé dans un souci de confort « moderne » puis fut abandonné en 1790. Son accès est facile, ses défenses ayant été minimales. Son enceinte d’une large épaisseur a gardé toute sa majesté. Fort de ses 3 étages, il ne subsiste aujourd’hui que 4 marches qui devaient monter dans le donjon.

Pays cathare

Jcb-caz-11, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons

 

Le château de Saissac

Appartenant à la puissante famille Saissac, vassal du Vicomté de Carcassonne. Assez rapidement soumis aux croisés, les Saissac perdirent le château mais il leur sera restitué sous Louis XI puis passera de mains en mains. En 1979, à la suite de travaux faits sur la commune, le « trésor de Saissac » fut mis à jour dont 2000 deniers datant de 1250, monnaie royale ce qui atteste de l’autorité de l’administration capétienne sur la région.

Construit à l’entrée de la Montagne noire, le château veille sur le village de Saissac. Son entrée est payante et son accès se fait par un bâtiment municipal. La mairie propriétaire des lieux depuis 1995 a restauré deux salles du corps du logis pour y implanter un petit musée pour découvrir le trésor monétaire.

Pays cathare

Xitone, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

Le château de Villerouge Termenès est un château imposant qui était la possession de l’Archevêché de Narbonne. Il est un exemple exceptionnel de l’architecture médiévale et a été entièrement restauré. Situé  dans le pays des Hautes Corbières, c’est une visite incontournable.

Situé au cœur du village de Villerouge Termenès il offre une scénographie avec mannequins, audios, vidéos et diaporamas, entièrement dédiée à la vie des croisés, la puissance de l’Archevêché et  la vie quotidienne au 14ème siècle.

Enfin faisant face à l’aile du château fortifié vous pourrez vous restaurer à la rôtisserie médiévale, unique en Europe, dont la cuisine restitue les mets des XIIe, XIVe et XVe s.

pays cathare

Ambroise1415, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons