Description
La collégiale Notre-Dame-des-Anges de l’Isle sur Sorgues
La Collégiale Notre-Dame-des-Anges ancienne Basilique Saint-Laurent du XIIe s devient la collégiale (une église qui possède un collège de prêtres chargé de chanter l’office divin et d’accomplir les fonctions liturgiques) au XIIIe s. Elle est située à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le département du Vaucluse.
Classée, elle est reconnue pour sa riche décoration intérieure datant du XVII e s, se rapprochant du style baroque des églises italiennes, et son orgue remarquable.
Historique de la collégiale Notre-Dame-des-Anges
Une construction laborieuse
Un édifice roman préexistait à l’église qui fut élevée le 12 mai 1222 selon la volonté de l’évêque de Cavaillon, Bertrand de Durfort. Cette collégiale a par le passé été souvent modifiée.
Au xve siècle, le chœur est reconstruit pour l’agrandir ; en 1460, débute la construction du campanile ; en 1499 sont édifiés le sanctuaire (nouveau presbytère) et une sacristie.
Mais ces travaux un siècle plus tard, entraînent une fragilité de l’édifice qui menace de s’écrouler ; dix ans plus tard, les diverses et hasardeuses réparations ne mènent qu’à l’effondrement du chœur. Il faut reconstruire à l’identique, ce qui sera fait en 1640.
Dans la foulée, un autre projet voit le jour : la reconstruction de la nef ; celle-ci est programmée par une adjudication en 1645 qui ne fut pas suivie puis en 1547un nouveau prix fait avec un cahier des charges qui retenait précisément de l’édifice : la tour, deux chapelles et le sanctuaire le reste étant reconstruit selon les plans de François de Royers de la Valfenière.
Les travaux sont enfin lancés et se terminent en 1668. L’église est achevée bien qu’elle soit encore couverte d’une voûte de bois. Il faut attendre deux années pour que le prévôt Joseph-François de Casal, membre du chapitre fasse un don conséquent pour la réalisation d’une voute en pierre. Le 29 mai 1672, la collégiale Notre-Dame-des-Anges est consacrée et placée sous le patronage de l’Assomption.
De nombreux travaux d’aménagements et d’embellissements se succèdent jusqu’à la Révolution. En effet, la collégiale reçoit les décorations intérieures des couvents de l’Isle sur Sorgue fermés dès 1791.
Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis le 4 avril 1911.
Une immense Assomption en forme de gloire en bois sculpté et doré attribuée à Jean Péru, habille la séparation entre la nef et le choeur.
En 1850, on eut fit décorer la surface, restée nue entourant l’arc triomphal ; Le peintre d’Avignon Joseph Lacroix exécuta une grande fresque dont l’esthétique est contestée comme souvent dans les ajouts ornementaux du XIXe s.
Architecture de la collégiale Notre Dame des Anges
Le plan de l’édifice s’articule autour d’une vaste nef unique de six travées, qu’encadrent onze chapelles latérales séparées par des contreforts. Ce plan est conforme à celui que prône la contre-réforme, à savoir une large nef pour accueillir les fidèles lors des offices et des chapelles appelées à servir pour des offices privés plus confidentiels.
L’élévation de la nef est de trois étages : des grandes arcades en plein cintre, un étage de tribunes bordées par une balustrade et ouvrant sur la nef par des arcs en plein cintre et enfin des fenêtres hautes.
Le plan de l’architecture de l’église de l’Isle sur Sorgues a de très nombreuses similitudes avec l’église du collège Henri IV de La Flèche dans la Sarthe ; ce qui les différencie est l’obligation de faire coexister deux constructions de deux époques différentes à la collégiale Notre-Dame-des-Anges.
À l’extérieur, la façade datant du XVIIe s est emblématique du style dit « de l’art jésuite », sobre voire austère, elle est monumentale par ses dimensions : 28 m de large pour seulement 24,50 de haut. Elle se décline en deux niveaux composés des ordres classiques (dorique et ionique) avec une ouverture centrale flanquée de deux colonnes. La porte d’entrée relativement modeste est surmontée d’un tympan dont aucune décoration n’a subsisté.
Deux rangées de pilastres séparent les deux niveaux et au deuxième, quatre colonnes surmontées d’un fronton triangulaire prolongent et équilibrent l’ensemble. Le sommet de l’édifice s’achève par une balustrade.
Dans un des angles de l’édifice s’élève la tour carrée du clocher. Des bandeaux moulurés la divisent en 5 étages, le dernier étant percé de baies encadrées de pilastres cannelés.
Le sommet de la tour est surmonté d’un édicule en fer forgé abritant une cloche. Cette tour sauvegardée au moment de la reconstruction générale de l’église date du XVIe s.
À l’intérieur, dès l’entrée, on est frappé par la richesse et l’exubérance du décor.
Le chœur
Le chœur est agrémenté par un immense retable de 15 m de haut encadré par une boiserie du XVII e, lovée dans l’abside de la chapelle rayonnante centrale. L’ensemble est doré et richement sculpté. Le retable abrite un tableau peint à Rome en 1680, de Reynaud Levieux représentant l’Assomption de la Vierge.
Des piédestaux supportent quatre statues entièrement dorées également. Il s’agit, en commençant par la droite de Saint Paul avec le glaive instrument de son martyre, saint Pancrace, saint Pierre avec les clés du royaume divin et Saint-Laurent avec un grill objet de son supplice.
Le maître-autel est en marbre polychrome. À chacune de ses extrémités, une statuette en marbre de Carrare représentant un ange qui se recueille harmonise l’ensemble. Le tabernacle protégé par des colonnes disposées en arc de cercle est surmonté d’un baldaquin.
Les chapelles latérales
Elles ne communiquent pas entre elles ; au contraire, un passage est percé entre chaque tribune. D’autre part, la balustrade se continue sur le mur, au revers de la façade, portée par des consoles sculptées. On peut ainsi faire, à l’étage, tout le tour de la nef. Les chapelles sont voûtées en berceau.
Les chapelles latérales sont toutes agrémentées de très riches boiseries et décorées de diverses œuvres d’art.
En partant de la nef côté nord :
Chapelle du Saint-Esprit : le retable et les boiseries ont été réalisés en 1664 par un menuisier venu du village Le Thor, Benoît Gilibert.
- Sur le mur du fond, La Descente du Saint-Esprit sur les apôtres (la Pentecôte) -Vial.
Sur la gauche, un des rares exemples de confessionnal de style Louis XVI.
Chapelle de la chaire ou de la congrégation des filles : le retable a été récupéré de la chapelle du couvent des Ursulines.
Une très belle statue de la Vierge ouvre l’espace de cette chapelle.
- Au-dessus de l’autel : « Présentation de Jésus-Christ au Temple » -Nicolas Mignard
- Mur de droite : « Présentation de la Vierge Marie au Temple » attribuée à Simon Vouet
- À gauche : « Nativité du Christ » – Pierre Parrocel
Chapelle dédiée à Sainte-Madeleine : L’autel a été sculpté par Antoine de Sarrians.
- Au-dessus de l’autel : « Le Christ ressuscité apparaissant à sainte Madeleine » -Pierre Parrocel
- Mur de droite : « L’Apothéose de sainte Elizabeth de Hongrie et Saint François d’Assise » -Sauvan.
- Mur de gauche : « Saint François Xavier prêchant aux Indiens » – auteur inconnu.
Chapelle du Corpus Christi ou Saint Sacrement. C’est une des chapelles avec un ensemble de boiseries les plus riches. Une lampe est toujours allumée dans cette chapelle.
Le retable est de Mathieu Trentoul (1672) et les sculptures en bois sont de Jean Péru.
- Au-dessus de l’Autel : « Les quatre docteurs de l’Église latine encadrant le Christ en Ascension » (saint Grégoire, saint Ambroise, saint Augustin et saint Jérôme) – Pierre Mignard.
- Mur de droite : « Annonciation », peinture sur bois, attribuée à Pérugin, « La Circoncision » et « Visitation » – Nicolas Mignard.
- Mur de gauche : « Songe de saint Joseph », « Fuite en Égypte » et « Adoration des Mages » – Henri Guigues
Chapelle de la Vierge mourante ou de l’Annonciation : L’ornementation de cette chapelle possède les motifs stylisés propres à l’époque du XVIIe s.
Sur la droite, la Vierge gisante, sur son lit de mort habille l’espace. Deux statues dorées l’encadrent : à gauche sainte Marguerite tenant une croix et chassant le dragon, et à droite sainte Marthetandis qu’un baldaquin sculpté surmonte le lit de mort, ornementé d’un cygne plongeant entouré de deux têtes d’anges. Deux autres anges sont placés au-dessus de la coupole.
Un bas-relief montrant l’Assomption de la vierge occupe le centre du mur de gauche. À sa droite avec la tarasque, et à gauche un autre ange sonnant de la trompette.
Les boiseries ont été sculptées par Esprit Grangier et dorées par Jean Gleize. Au centre du plafond à caissons se trouve une représentation du couronnement de la Vierge.
- Au centre « Annonciation » attribuée à Pierre II Mignard.
Chapelle dédiée à Saint-Roch : Esprit Grangier a réalisé l’autel, le retable et les lambris latéraux, pour ces derniers aidés de Benoît Gilibert. Cinq tableaux anonymes décrivant les épisodes de la vie de saint Roch décorent la chapelle.
- Au-dessus de l’autel : « Le Christ apparaissant à saint Roch en prière ».
- À droite : « Saint Roch donnant de l’argent aux pauvres » et « Saint Roch bénissant les pestiférés ».
- À gauche : « Saint Roch sur son lit de mort » et « Saint Roch miraculeusement guéri dans la forêt ».
Du côté sud se trouvent les chapelles suivantes :
Chapelle : dédiée à Notre-Dame du Salut.
Plus sobre, cette chapelle est agrémentée d’un retable datant du XVII avec à gauche des boiseries ornementées d’éléments dans le style rocaille (coquilles bombées et quadrilles à fleurettes) des artistes Joseph et Philippe Bernus. Sur le mur de droite, c’est Seri qui a reproduit fidèlement l’œuvre des Bernus.
- Au-dessus de l’autel : célèbre tableau de 1636, peint par Guillaume-Ernest Grève d’Avignon dit Guilherme pour remercier la Vierge d’avoir délivré L’Isle de la peste (inscription latine à gauche) ; sur le haut, la vierge est cernée d’anges ; sur le bas : les saints patrons de la paroisse : Saint-Laurent en diacre, saint Roch et sa coquille, saint Pancrace, et au centre : panorama de la ville, avec ses tours, clochers, remparts et la Sorgue.
Chapelle du Crucifix
Le retable et ses boiseries ont été réalisés par Benoît Gilibert. Dans les angles de la corniche se trouve la répétition du blason de la confrérie des maçons.
Un grand crucifix a remplacé en 1836 un tableau de Saint-Jean baptiste et sous la croix, se trouve une statue de la vierge. De part et d’autre, deux autres statues : à droite de l’autel « saint Jean baptiste » et à gauche « sainte Anne ».
- À droite : « La maison de Zacharie » père de Jean-Baptiste (1743).
- À gauche : « Jean-Baptiste prêchant à la cour d’Hérode » (1743).
Chapelle dédiée à saint-Antoine qui était autrefois celle des cardeurs et des tisseurs de laine. malgré le fait que le bois ne soit ni peint ni doré, le décor de cette chapelle est très riche.
Le retable, à colonnes torses ornementées de feuilles de vigne et à fronton curviligne, est de Joseph Reboul, maître menuisier de L’Isle. Les lambris qui composent les panneaux latéraux ont des pilastres cannelés, des statues des quatre évangélistes en ronde-bosse habillent l’ensemble : à droite saint Matthieu avec l’ange, saint Marc avec le lion ; à gauche saint Jean avec l’aigle et Saint-Luc avec le taureau.
À droite, à l’entrée de la chapelle, la statue de « Saint Elzéar de Sabran »
- Au-dessus de l’autel : « Saint Antoine » et « Saint Michel l’Archange » vainqueur du démon.
- À la voûte : « Gloire de saint Antoine ».
Chapelle du Rosaire : Les boiseries ont été peintes par Lanneaux de Carpentras en 1787.
Une Vierge à l’enfant, du XVIIe s, statue de bois doré agrémente efficacement cette chapelle rappelant les quelques ors soulignés par les encadrements dorés des boiseries.
A l’entrée de la chapelle, Jeanne D’arc en armure
- Au-dessus de l’autel : « Saint Dominique recevant le Rosaire des mains de la Sainte Vierge » – Sauvan.
- À droite : « Saint Honorat », fondateur du monastère de Lérins. l’auteur est inconnu, c’est le plus ancien de la collégiale.
Chapelle des saint-crépin et Crépinien, patrons des cordonniers et bourreliers, qui sont au premier plan du retable figurant la présentation de Jésus au temple, tableau anonyme de la fin du XVIe s, et une statue de saint Joseph portant l’Enfant Jésus en provenance de Munich. Six bas-reliefs en bois sur les panneaux latéraux décrivent des scènes du martyre des deux saints.
Les vertus, sculptures allégoriques des arcades
Chaque écoinçon des arcades qui ouvrent sur les chapelles latérales accueille des sculptures taillées dans le bois et dorées.
Ce sont des personnages féminins représentant les vertus de la Vierge, allégories identifiables grâce aux objets qu’ils portent. Cette tendance artistique est l’imitation de plusieurs églises de Rome (Sta Maria della Vittoria, Bernin, à Saint-Pierre du Vatican) et contribue pleinement au style italien de la collégiale. C’est selon un code iconologique très précis tiré d’un traité écrit par Cesare Ripa (traduit par Jean Baudouin) que l’artiste sculpteur Jean Peru a réalisé au ciseau ce magnifique décor dès 1688.
Sur le côté nord en partant de l’entrée :
- 1– La Foi chrétienne : elle tient une croix et un livre.
- 2– La Chasteté : elle porte sur son cœur une discipline, instrument de pénitence, et tient de son autre main un tamis avec une tourterelle perchée dessus. Le tamis comme symbole, car « l’eau qu’on y répand en sort aussi rapidement que les mauvaises pensées s’écoulent vite de l’âme des chastes »
- 2– La Virginité : elle serre dans ses bras une licorne qui selon la légende ne peut être attrapée que par une vierge.
- 3– La Religion : elle tient un calice, attribut de la Foi ou de la religion.
- 3– L’Autorité : Deux clés dans sa main droite qui symbolisent la puissance spirituelle « Ie te donneray lesClefs du Royaume des Cieux, où sera lié tout ce que tu lieras sur la terre, & tout ce que tu deſlieras y sera pareillement deſliée » et à son côté deux livres ouverts, représentant l’autorité des écritures.
- 4– La Tempérance : elle tient sur ses genoux un mors de cheval qui permet de freiner la fougue de l’animal et ce qui pourrait être un chandelier, symbole de la lumière christique
- 4– La Paix ou la constance : elle tient un livre en forme de rouleau (certains estiment qu’il s’agit plus probablement d’une colonne).
- 5– La Prudence : un miroir dans la main droite pour observer ses actions et défauts et un serpent s’enroule autour de son autre bras.
- 5– La Justice : elle tient une balance et les faisceaux de licteur (baguettes en bois assemblées et liées autour avec des courroies) sont les attributs de la Justice.
- 6– L’Espérance : Elle est assise sur une ancre
- 6– La Charité : Elle presse son sein de la main gauche pour en faire jaillir le lait et tend de la main droite un ciboire.
Sur le côté sud en partant de la nef :
- 7– La Sapience divine : la vertu, tête casquée, poitrine nue, maintient de sa main droite un bouclier où figure le Saint-Esprit ; de l’autre main, elle tient le Livre de Sapience avec les sept sceaux surmontés de l’agneau Pascal ; ce livre fermé signifie que les jugements de la Sapience sont cachés aux hommes.
- 7– L’Amour divin ou la vertu : elle porte une couronne et a sur sa poitrine un soleil rayonnant.
- 8– La Justice divine ou la force : ses pieds reposant sur un globe terrestre, elle brandit un glaive et dans l’autre main se cache une pomme, le fruit défendu, symbole du pêché.
- 8– La Perfection : La vertu porte le compas avec lequel elle dessine un cercle, figure parfaite des mathématiques.
- 9– La Libéralité : elle tient une croix et une corne d’abondance.
- 9– La Miséricorde ou la joie : elle tient une palme et derrière elle se tient une corneille qui représente la joie. Les Égyptiens tenaient cet oiseau pour enclin à la compassion.
- 10– La Bonté : Foulant aux pieds un diadème (symbole des intérêts égoïstes à soi-même) elle tient un fléau (ou une guirlande de rüe, herbe contre les enchantements)
- 10– La Bénignité : Une flamme éclaire son front pour exprimer son ardeur à faire le bien, tenant dans sa main droite une bourse pleine qui indique sa propension à distribuer des largesses. Un éléphant se tient à ses côté symbole de prospérité en Orient.
- 11– La Patience : Les pieds et les mains entravés, elle tient son visage suppliant en direction du ciel.
- 11– L’Innocence : elle couronne un agneau.
- 12– L’Humilité ou la Modestie : Elle a les mains jointes et les yeux baissés avec une balle suspendue en l’air qui exprime la parole évangélique : « ceux qui s’abaissent seront élevés. » Mt 23:12.
Le chœur s’orne de boiseries formant un immense retable, dont on a maintes fois signalé les similitudes avec celui de l’église Saint-Pierre d’Avignon. De part et d’autre du grand tableau central de l’Assomption, peint à Rome en 1680 par Reynaud Levieux, on trouve des statues de saint Pierre portant les clefs, Saint-Laurent et son gril, Saint Paul et son épée, ainsi que saint Pancrace.
L’Orgue Charles Royer – Mentasti
L’histoire de l’orgue de la collégiale Notre-Dame-des-Anges
Avec la reconstruction de l’église, le chapitre décida de fabriquer un nouvel orgue. Il fut commandité à Charles Royer de Brignoles qui s’exécuta en 1648. Ce premier orgue de 12 jeux environ avait un clavier unique.
En 1827, Giovanni Mentasti, issu d’une famille italienne de fabricants d’orgues transforme l’orgue en gardant certaines pièces d’origine. Il ajoute un demi-clavier.
Plusieurs travaux de restauration se succèdent : 1838 par Ferron, 1964 par Deluz, 1981-82 par Deloye et Sals. Aujourd’hui, cet orgue est très réputé auprès des organistes.
Description
Comme le reste de la décoration intérieure de la collégiale, l’ornementation de l’orgue a le style italien, influence due à l’installation de la papauté en Provence. On peut noter la création d’un orgue factice (côté droit du chœur) faisant face à l’instrument (côté gauche du chœur).
Le buffet est agrémenté des armoiries du généreux donateur et membre du chapitre « De Casal » déjà cité.
Les portes extérieures sont également travaillées.
Crédits photos bannière : Finoskov, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons.
Crédits photos : diaporama – Carmel Di Marco pour Balades et Patrimoine
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