Lourdes la ville des miracles

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Description

Description

Lourdes dans les Hautes Pyrénées

Troisième ville de pèlerinage du culte catholique dans le monde, Lourdes accueille chaque année 6 millions de visiteurs pèlerins. Étant la deuxième grande ville hôtelière de France après Paris, Lourdes est une destination à ne pas manquer.

Cette réputation acquise grâce aux apparitions de la Vierge de 1858 a changé profondément la physionomie de la ville. Mais avant ce cataclysme qu’ont été les pèlerinages, Lourdes était déjà un lieu chargé d’histoire.

 

 

Lourdes carrefour des vallées pyrénéennes

Surnommé le « verrou du Lavedan », situé dans l’ancienne province de Gascogne, le site de Lourdes est occupé depuis des temps très anciens (13000 ans avant notre ère). On a trouvé des traces d’occupation dans la grotte des Espélugues : outils, bijoux, tessons de céramiques, sépultures, entre autres. Sans doute aurait-on pu découvrir d’autres vestiges avec des fouilles archéologiques mais elles n’ont pas été rendues possibles du fait de la transformation rapide de la ville. En effet, l’engouement provoqué par les apparitions mariales et par les pèlerinages entrave la mise en place de fouilles archéologiques pendant l’urbanisation intensive de la ville. Mais il est certain qu’au regard des quelques vestiges retrouvés, Lourdes était sans doute un site majeur dans ces vallées des Pyrénées.

Site antique reconnu grâce aux pans de muraille retrouvés sur la ville, Lourdes était initialement un oppidum datant vraisemblablement du 1er siècle, remplacé au Moyen âge par un château, siège du Comte de Bigorre.

Au moment de la démolition de l’ancienne église Saint-Pierre, au début du XXe s, on a trouvé les fondations d’un temple dédié aux divinités des eaux, vraisemblablement remplacé au Vè s, par une église paléochrétienne. Celle-ci fut détruite par un incendie. Une nécropole fut mise à jour dont les sarcophages sont présentés à l’entrée du château.

 

Le château de Lourdes

Ayant une position très stratégique, à partir de la croisade des albigeois, le château est disputé entre les différentes factions au moment de tous les conflits qui ont secoué le Royaume de France : notamment celui de la guerre de Cent Ans, pendant laquelle il passe aux mains des Anglais. Car Lourdes étant le carrefour de deux axes majeurs (l’axe vers l’Espagne et celui reliant Toulouse à l’atlantique) est, à cette époque, un marché de grande envergure qui rapporte des richesses au seigneur ayant la main sur le château. En 1407, Lourdes, après un siège difficile, revient au Royaume de France.

Tourisme pyrénéesPendant les guerres de religion, des lieux de culte sont détruits mais la ville, étant sur la « route des bains », elle saura tirer partie de ses atouts en devenant un lieu de repos pour les soldats blessés. La ville se développe au fil des siècles malgré les épidémies et les famines.

Avec la paix signée avec les Espagnols, le château perd son importance jusqu’à la Révolution où il devient un lieu de stockage des armes et des munitions des armées révolutionnaires. Avec la paix retrouvée, le château est démilitarisé.  Il ne reste du château que la tour rectangulaire de Ganarvie.

Le musée de la Maison des Pyrénées

Aujourd’hui, le château abrite le musée des Pyrénées présentant de nombreuses collections liées à la culture agro-pastorale et à ses traditions.

maison des Pyrénees Lourdes

Arbre à pomme offert lors du mariage aux parents et amis

Dans les vallées des Pyrénées, on utilisait les cires de deuil pour offrir un rituel à ses défunts. Brûlant durant une année entière, elle signifie qu’ils sont encore présents. Pour les croyances populaires, elles sont le symbole de protection et de guérison. Chaque vallée se distingue par des cires dont la mèche est organisée de différentes façons et sont appelées de plusieurs noms : Eskoua, Candelou ou encore tracine.

traditions pyrénéenesQuant au Lourquet, dentelle de cire,  il était suspendu à la croix lors des processions.

cire de deuil

Culture agro-pastorale

Les différents types d’abris dans les Pyrénées

La maison des Pyrénées expose également des maquettes de plusieurs hauts lieux des vallées ou différents types d’habitat comme ici le Haut Aragon.

Musée LourdesLourdes, capitale des pèlerinages de France

Lourdes, au XIXe s est une bourgade rurale qui vit de l’élevage et de ses carrières de pierre. Un évènement exceptionnel va changer sa destinée : en 1858, Bernadette Soubirou voit plusieurs fois, dans la grotte de Massabielle, la Vierge Marie. Dès lors, les habitants sont pris d’une grande ferveur, ce qui incite le maire de l’époque à interdire l’accès de la grotte. Mais sous la pression populaire et l’intervention de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, la grotte est rouverte.

Apparition vierge

Les apparitions seront reconnues alors par l’Évêque de Tarbes. Le succès de Lourdes ne se démentira plus avec aujourd’hui plus de 2000 guérisons inexpliquées par le corps médical dont 69 reconnues comme miraculeuses par l’église.

La grotte des apparitions

Bernadette Soubirou,  âgée alors de quatorze ans, affirma avoir vu 18 apparitions d’une femme qui se présenta à elle comme étant l’Immaculée Conception à l’endroit d’une grotte.

Lors de la première apparition, le 11 février 1858, la jeune fille  aperçoit une très belle enfant, de petite taille, vêtue de blanc baignée dans une « lumière douce » souriante, qui fait le signe de la croix.  La demoiselle porte une ceinture bleue et, sur chaque pied, une rose jaune. Bernadette après avoir elle aussi fait le signe de croix, récite son chapelet.  La vision lui fait signe d’approcher mais face à l’hésitation de Bernadette elle disparaît, sans qu’aucune parole n’ait été échangée.

Les apparitions intervinrent durant six mois, dont 12 en une quinzaine de jours. Rapidement il y eut des enquêtes diligentées par les représentants de l’Eglise catholique. Enfin, le 18 janvier 1862, Monseigneur Laurence, évêque du diocèse de Lourdes reconnaissait officiellement et au nom de l’église, les apparitions par ces mots :

« Nous sommes […] convaincus que l’Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c’est la Très Sainte Vierge. »

Depuis, sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes », la Vierge  est honorée à la grotte de Massabielle.

À partir de ces reconnaissances, Lourdes va changer de visage.

Au-dessus de la grotte sont édifiées deux églises. Tout d’abord la Basilique de l’Immaculée Conception dite « basilique supérieure »pour faire opposition aux basiliques inférieures,   la Basilique Notre Dame du Rosaire édifiée de 1883 à 1889 étant située au pied de la première Basilique et à la Basilique souterraine Saint Pie X, construite sous la grande esplanade. Lourdes est déclarée cité mariale.

La Basilique de l’Immaculée Conception

Lourdes sanctuaire

Le 25 mars 1858, c’est l’avant-avant dernière apparition. L’abbé Peyramale,  réticent aux déclarations de Bernadette, reçut la jeune fille qui lui révéla ce jour-là  le nom de la « dame ». Celle-ci lui avait dit : « Je suis l’Immaculée Conception », expression que Bernadette ignorante et quasiment illettrée ne pouvait avoir inventée. L’abbé informa alors son supérieur Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes de la demande de la « Vierge », l’élévation d’une chapelle.

Et face à l’évolution galopante des événements  et du prix des terrains, l’évêque prévoyant fit l’acquisition par le diocèse de la bande de terre longeant le Gave, inclus  le Rocher de Massabielle.

Malheureusement, pour construire le « boulevard de la grotte », la cité médiévale est abimée par l’élargissement des rues et les terrains sont lotis pour réaliser un parc hôtelier et des boutiques, afin d’accueillir les pèlerins toujours plus nombreux. Un tramway est aménagé pour se rendre à la grotte et un funiculaire pour atteindre le Pic de Jer, promenade à ne pas manquer qui offre un panorama incomparable de la ville et de la vallée.

Ainsi  la construction de la basilique de l’Immaculée Conception fut décidée et construite de 1862 à1871 selon les plans d’Hyppolite Durand. Adepte du mouvement de Viollet-Leduc, cet architecte bâtit un édifice de style néo-gothique.

La configuration des lieux rendit le chantier difficile qui demanda  des fonds  considérables : l’arasement du sommet du rocher de Massabielle, l’élévation d’un gigantesque mur de soutènement au-dessus de la grotte sans condamner celle-ci et enfin l’édification de la crypte sur laquelle serait construite la basilique. Du fait de la difficulté du terrain, l’architecte dut déroger à la règle coutumière d’un sanctuaire orienté vers l’est : là, l’entrée est orientée à l’est et le chœur est tourné vers l’ouest.De même, la basilique n’a pas de transept du fait de l’étroitesse du terrain sur lequel elle est édifiée mais une travée élargie de six arcatures  correspondant au faux transept.

Deux niveaux d’ouvertures offrent une belle luminosité à l’ensemble du bâti.

Des vitraux bas : La série du bas illustre  les événements de Lourdes depuis la première apparition (11 février 1858) jusqu’au couronnement de la statue de la Vierge (3 juillet 1876)dans la partie inférieure des fenêtres, et  des figures de saints dans des situations au thème apparenté dans la partie supérieure.

Des vitraux hauts : Ils illustrent le thème de l’Immaculée Conception, depuis ses origines bibliques jusqu’à sa proclamation en date du 8 décembre 1854 par le pape Pie IX  et aux préfigurations de la Vierge.

Cette église fut consacrée en juillet 1876. Le culte marial dans la ville de Lourdes vit son succès grandissant et bientôt la basilique ne put contenir les très nombreux pèlerins venus rendre hommage à la Vierge.  Les autorités ecclésiastiques  décidèrent alors de lancer la construction de la basilique Notre Dame du Rosaire.

La basilique Notre Dame du Rosaire

Construite de 1883 0 1889, selon les plans de Léopold Hardy, cette basilique fut consacrée en 1901.L’architecte a dû bâtir cette église avec la contrainte de ne pas occulter la basilique de l’Immaculée Conception.

La basilique s’ouvre sur une vaste esplanade.  Deux rampes d’accès permettant de gagner la basilique de l’Immaculée Conception ferment la perspective et encadrent la façade de la basilique. Celle-ci est agrémentée de plusieurs mosaïques de style contemporain de l’artiste jésuite slovène Marko Ivan Rupnik  représentant : le baptême du Christ – Les noces de Cana -L’annonce du royaume des Cieux – La transfiguration – l’eucharistie –

Les rampes d’accès à la basilique supérieure, les arcades et les escaliers ont été réalisés selon les plans de Jean-Marie Lacrampe, architecte de la ville de Lourdes qui offrit le statuaire en pierre blanche fixé au dessus du tympan du portail de l’entrée représentant la vierge et l’enfant offrant un rosaire à Saint Dominique.

Sur le côté trois chapelles se succèdent :

Celle proche de l’église est consacrée à Notre Dame de Guadalupe.

Cité mariale Lourdes

La deuxième est dédiée à Sainte Bernadette avec une mosaïque signée Edgar Maxence

Cité mariale Lourdes

La troisième est consacrée à saint Pascal Baylon avec une  statue à son effigie.

Cité mariale Lourdes

L’église est de style romano-byzantin avec un plan en forme de croix grecque dont les deux bras du transept et le choeur sont ouverts chacun sur cinq chapelles décorées de mosaïques présentant les mystères du Rosaire. C’est l’artiste Giandomenico Facchina qui en est l’auteur.

Pouvant accueillir 1500 fidèles,  la basilique de notre Dame du Rosaire se révéla encore insuffisante, et cinquante ans après sa construction, l’autorité écclésiastique décida d’édifier l’immense basilique souterraine Saint-Pie X sous l’esplanade du rosaire.

La basilique Saint-Pie X

A l’origine, l’idée  était de bâtir un vaste abri pour abriter les processions  en cas d’intempérie car aucune des deux autres basiliques n’étant assez grande pour accueillir la foule des pèlerins au moment des très grands rassemblements.

Le projet démarra le et  la basilique a été consacrée le 25 mars 1958  pour le centenaire des apparitions par Monseigneur Angelo Roncalli, futur Jean XXIII.

La basilique Saint-Pie X entièrement souterraine,elle est située sous le niveau du gave du Pau. C’est un ouvrage en béton  armé  imaginé par Pierre Vago, architecte et mis en oeuvre par Pierre Pinsard, André Le Donné et Eugène Freyssinet assistés des  les entreprises  Campenon-Bernard et Soletanche.

En forme d’ellipse, la basilique mesure  201 mètres de long et  81 mètres de large pour une hauteur  de seulement 10 mètres. Elle contient jusqu’à 25000 personnes pour une superficie de 12000m2.  Les vingt-neuf portiques en béton qui soutiennent la voûte sont rejetés en périphérie. Cela permet à tous les fidèles de voir l’autel  situé au centre, ceinturé une large allée périphérique de circulation, menant aux rampes et escaliers d’accès depuis l’extérieur.

Deux chapelles s’ouvrent sur le sanctuaire principal : la chapelle Saint Thérèse et la chapelle Pax christi située derrière le siège de présidence.

Lourdes un site touristique majeur

Le site des Sanctuaires s’étend sur 51 hectares avec principalement la grotte de Massabielle, celle où aurait eu lieu les apparitions de la Vierge Marie, la Basilique de l’Immaculée Conception, la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, l’imposante basilique Saint-Pie X souterraine et en béton, l’église de la Dormition-de-la Vierge et la dernière en date : l’église Saint-Bernadette.

Lourdes accueille tous les ans plus de 5 millions de visiteurs, venus du monde entier. La capacité (nombre de lits) d’hébergement est la deuxième après Paris !

Cette ville détient le record de cierges offerts et de ce fait, le métier de Feutier n’existe que dans cette ville. Ils sont chargés de nettoyer les brûle-cierge tous les soirs et d’évacuer ainsi les 600 tonnes de cire brûlées chaque année !!!

feutier à Lourdes

Il est à  noter que  le lac de Lourdes est classé site Natura 2000.

Cette ville, même si l’on ne pratique pas le culte catholique, est un endroit unique à découvrir de par son originalité et son urbanisme si particulier.

Quand on parcourt la rue de la grotte, il est frappant de constater la similitude entre les vendeurs du Temple que fustige Jésus dans les Ecritures et les boutiques de souvenirs qui enserrent l’esplanade du sanctuaire.

Boutique Lourdes

Des parcours visites sont proposés pour découvrir la ville :

– Évocation de Lourdes au Moyen-âge

– Chemins de vie de Bernadette

– Découvrir Lourdes avec les enfants

– Trois Basiliques, trois arts : le vitrail, la mosaïque et le gemmail (superposition de fragments de verre).

De nombreux musées sont aussi installés à Lourdes :

– Musée pyrénéen dans l’enceinte du château

– Musée de la nativité avec des crèches animées en son et lumière.

– Musée de Lourdes retraçant l’histoire de la ville à partir des apparitions

– Musée de la cire avec 100 personnages en cire et 18 tableaux

– Musée du petit Lourdes, promenade d’un Lourdes miniature dans la ville

 

 

 

 

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  • By valerieJean Biographe
  • Email: nelson.terra@orange.fr

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