Le pont du Gard

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Description

Description

Le pont du Gard

Situé à Vers-Pont-du-Gard, près de Nîmes, dans le Gard, ce pont enjambe la rivière du Gardon.

Sa construction est supposée dater du 1er s et pourtant il n’aurait été utilisé que durant cinq siècles pour acheminer l’eau dans la continuité de l’aqueduc romain reliant Nîmes à Uzès.

L’aqueduc romain de Nîmes

Le pont du Gard est la partie monumentale d’un aqueduc de plus de 52 km  qui apportait l’eau de la Fontaine d’Eure, formée de plusieurs sources situées à quelques kilomètres de   la ville d’Uzès, jusqu’à Nîmes (Nemausus) qui vivait alors son apogée. L’aqueduc, témoignage de l’incroyable maîtrise des constructeurs de l’Antiquité, est un chef-d’œuvre d’ingénierie. Son dénivelé entre le départ et l’arrivée n’est que de 12,6 m, avec une pente moyenne de 24,8 cm par km et ce malgré le chemin irrégulier qu’il emprunte entre les monts. L’aqueduc de Nîmes a sans doute été édifié au Ier siècle, constat fait d’après l’âge des céramiques qui le composent ; mais aussi grâce au contournement des tunnels réalisés sous l’empereur Auguste et aux monnaies retrouvées dans les réservoirs de la ville de Nîmes, où arrivaient les eaux de l’aqueduc, qui ne sont pas antérieures au règne de l’empereur Claude (41-54). Le chantier a été estimé d’une durée de cinq ans avec mille ouvriers.

À l’époque, l’eau mettait une journée pour arriver de son point de captage jusqu’au castellum divisorium, ancêtre du château d’eau, qui est d’ailleurs encore visible rue de la Lampèze à Nîmes.

Pont du Gard

Credit photo : carole Raddato from Franckfurt, Germany/File : Castellum divisorium of Nemaus, Nîmes.jpg

La ville possédait assez de sources et de puits d’eau et n’avait pas un besoin fondamental de cet ouvrage supplémentaire si ce n’est pour le prestige afin de pouvoir alimenter de luxueux thermes, fontaines et jardins gourmands en eaux.

Ce magnifique pont symbolise le génie civil romain d’autant plus qu’il devait résister aux redoutables crues du Gardon.

Dès le IVe s, l’entretien du pont laissait à désirer et des dépôts calcaire obstruaient la conduite de l’aqueduc. On estime aujourd’hui qu’il n’a pas pu fonctionner au-delà du VIe s. L’aqueduc à partir de cette date a servi de carrière aux habitants riverains qui ont utilisé les céramiques recouvrant les pierres pour embellir leurs maisons ou les sarcophages retrouvés au cimetière de Saint-Baudile à Nîmes.

Le Pont du Gard, une architecture géniale

Il est édifié sur trois étages avec des pierres extraites des carrières environnantes. À l’étage inférieur se déploient 6 arches ; 11 arches se partagent l’étage intermédiaire et enfin 35 arches finissent le tableau à l’étage supérieur. Ce dernier étage avait initialement 47 arches (sur 360 m). Sa hauteur domine le Gardon (basses eaux) de 48,77 m et il mesure 275 m.

Des voûtes indépendantes sont accolées à chacune des grandes voûtes des arches (trois au second étage et quatre à l’étage inférieur,). Cela permet à l’ensemble de l’ouvrage de résister aux mouvements et tassements dus à l’usure avec le temps.

Le pont présente d’ailleurs une courbure caractéristique de ses étages supérieurs. Cette déformation est le résultat d’une dilatation diurne à cause de la chaleur du soleil, provoquant un déplacement d’environ 5 mm des pierres qui reprennent leur place au cours de la nuit. C’est la récurrence de ce phénomène au cours des siècles qui aurait induit la forme convexe actuelle du pont.

À l’origine, le pont était précédé d’une culée  – c’est la partie située sur la rive destinée à supporter le poids d’un tablier à poutre ou la poussée de la voûte d’un pont en arc – de 130 m de long.

Le génie romain est démontré dans cet extrait de Wikepedia :

« L’observation de la face interne des piliers en grand appareil du deuxième étage du pont révèle le travail des bâtisseurs romains : techniques de taille des blocs (traces de coup d’escoude) et techniques de construction (blocs posés en carreau et boutisse et blocs saillants pour la mise en place des échafaudages). En s’approchant, on constate la précision des assemblages : chaque bloc était lié aux autres par ciselage des joints sur place. De nombreuses traces et gravures parsèment la surface du pont. Ce sont des marques d’assemblage indiquant la place des claveaux de voûtes, par exemple, FRS II. » 

Construit sans mortier dans sa plus grande partie, les pierres du pont qui pour certaines pèsent six tonnes, étaient maintenues par des tenons en chêne – partie mâle d’une pièce de construction destinée à être enfoncée dans la partie femelle d’une autre pièce et qui tient les deux par emboîtement –

Sur le chantier, les blocs de pierre étaient montés grâce à une cage à écureuil et l’ensemble de l’ouvrage était maintenu pendant toute la durée de sa construction par un échafaudage complexe dont on voit encore les marques d’appuis sur la façade du pont.

Des symboles comme le « phallus » (dessiné pour se protéger des influences maléfiques), et d’autres marques laissées par les bâtisseurs ont été repérées à bien des endroits du pont.

Le poids de l’ensemble de l’édifice a été évalué à 50 400 tonnes pour environ 11 millions  de blocs de pierre.

Le pont a été érigé avec des pierres extraites de la carrière de l’Estel en calcaire coquillier, facile à tailler mais d’une texture grossière. Elle se situait en aval sur le bord de la rivière à environ 700 mètres du chantier.

Les canalisations font environ 1,80 m de haut. Le système d’étanchéité du canal était assuré grâce à un béton romain fait à base de chaux, badigeonné d’une peinture composée avec de l’oxyde ferrique, qui évite la dégradation due au calcaire.

le Pont du Gard au cours des siècles

Au Moyen Âge, l’ouvrage servit comme pont routier. Dès le XVIe s, la puissance publique s’intéressa à l’architecture exceptionnelle du pont du Gard et ainsi l’ouvrage bénéficia de restaurations régulières pour préserver l’intégrité de la structure. En 1743 on décida d’y accoler un pont routier.

Le Pont du Gard est le plus haut pont-aqueduc de la civilisation romaine et à ce titre il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

Le pont du Gard malgré de violentes inondations  en 1988 et en 2002 qui détruisirent gravement les environs, ne subit aucun dommage. Pourtant l’eau monta alors jusqu’à une hauteur exceptionnelle de 20 mètres !

En 2000, l’architecte Jean-Paul Viguier aménagea le site désigné comme grand site national, sous la conduite de l’État français, avec les aides de l’UNESCO, des collectivités territoriales et de l’Union européenne. En effet, menacé par l’afflux massif des touristes venus du monde entier l’ouvrage menaçait d’être dégradé. Il fut donc décidé que seuls les piétons pourraient y accéder. Les infrastructures furent réalisées dans ce sens ainsi que la création d’un musée. Les nouveaux bâtiments sont imbriqués dans la roche et rendus invisibles depuis le monument, l’esthétique du Pont étant ainsi préservée. Un parcours paysager permet la mise en valeur du monument qui est l’un des plus visités de France avec 1 400 000 touristes en 2011.

 Des espaces naturels et les traces de l’histoire

plan site Pont du gard-Tourisme Ardèche

Des jardins  ont été aménagés pour votre plus grand plaisir à proximité du Pont du Gard.

  • Trois oliviers majestueux vous attendent sur le sentier qui mènent au pont, âgés de 1111 ans, transplantés de leur terre espagnole.
  • « Mémoires de garrigue » est un parcours de 14 km traversant 15 hectares de parcelles agricoles qui vous invitent à découvrir la culture méditerranéenne avec le blé, le chêne vert ou l’olivier, séparés par les murets de pierre sèches que les hommes ont montés siècle après siècle.
  • Le jardin des plantes vous ouvre à l’univers des plantes utilisées par les paysans depuis toujours, pharmacopée naturelle et précieuse avec le thym, le romarin, le genévrier, la lavande et bien d’autres encore…
  • La charbonnière que vous découvrirez au détour du chemin, qui servait à produire du charbon de bois dans le passé.Pour produire 1 tonne de charbon, il fallait 10 tonnes de bois de chêne vert et surveiller la combustion jour et nuit pendant une dizaine de jours.

Partout sur ce site exceptionnel, l’histoire a marqué de son empreinte le territoire.

  • Le vieux moulin au bord de la rivière, construit en 1860, il servait à moudre le blé avant de devenir une auberge puis un hôtel.
  • Panorama sur le troisième étage du pont où se trouve la canalisation. Pour y accéder vous empruntez des escaliers de chaque côté du pont.

  • Le pont Pitot, adjonction tardive au pont , voie par laquelle vous pouvez aller sur l’autre rive. Il fut construit en 1747.
  • La grotte de la salpêtrière, abri naturel préhistorique (19 000 ans) sur la rive droite du Gardon est un exemple majeur d’habitat de nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs. Cette grotte avait 6 niveaux différenciés d’habitats superposés.
  • De chaque côté du pont les vestiges des constructions de l’aqueduc subsistent ainsi qu’une arche rompue (le pont Roupt) sur le périmètre de l’espace « mémoires de garrigue ».

Enfin pour les randonneurs, les sentiers de grande randonnée GR6 et GR63 passent par le pont.

Le musée du Pont du Gard

Pour rendre un hommage appuyé au génie romain, ce musée reprend les éléments essentiels de la construction des  aqueducs édifiés dans l’Empire. À l’aide de maquettes grandeur nature ou plus petite, de films, de photographies comparatives et tout autre support explicatif, on comprend l’édification du pont ou des thermes du début à l’achèvement des travaux.

Vous êtes accueillis par un film sur Nemausus, la ville de Nîmes, ville d’eaux où sculpture et mosaïque vous replongent dans l’univers romain.

Votre visite terminée, vous pouvez vous restaurer dans un des restaurants ou profiter encore de la magie du site en allant vous détendre sur les bords de la rivière. Le coin baignade est accessible sur chacune des rives. Il offre un espace de fraîcheur bienvenu au plus fort de l’été, sous les arches majestueuses du pont.

 

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  • By valerieJean Biographe
  • Email: nelson.terra@orange.fr

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