Description
Le château de la Tour d’Aigues
Le château de La Tour-d’Aigues, dans le département du Vaucluse fut l’un des plus beaux et prestigieux châteaux de Provence. Il s’élève sur une plate-forme naturelle qui domine la rivière de l’Eze, au pied du massif du Luberon. Propriété du conseil général du Vaucluse, il bénéficie depuis un siècle de campagne régulière de restauration.
A l’état de ruines, il se compose d’un vaste quadrilatère fermé, ouvrant au sud par un portail monumental et, trônant au centre, un imposant donjon. On distingue les restes de trois ailes, flanquées de deux tours rondes au nord et de deux pavillons carrés au sud.
Malgré la dégradation du bâti et un environnement peu valorisant, ces vestiges font l’admiration des visiteurs par la qualité de détails d’ornements.Il faut dire qu’ils appartiennent à l’un des châteaux les plus célèbres de Provence.
En effet, le château de La Tour-d’Aigues a été dès son origine et tout au long de son histoire une œuvre exceptionnelle.
Le château d’origine
C’est au coeur du village, dans le quartier dit du Château vieux, qu’il faut replacer la turris Barangarii dont la première référence apparaît en 1018. Coincé entre le bord de la falaise et les maisons serrées du village, ce premier édifice fut par la suite délaissé et remplacé par le donjon actuel. Ce déplacement eut lieu vraisemblablement vers la fin du XIIe siècle ou début du XIIIe s, ce qui conïnciderait avec l’installation de la puissante famille Sabran.
Le donjon
C’est une solide construction carrée avec deux étages voûtés sur un rez-de-chaussée plafonné et clos qui semble dater dans son plan initial à la fin du XIIe siècle bien que d’autres éléments dont deux pierres fortuitement découvertes dans les ruines, démontrent qu’il put être aménagés de réalisations postérieures : le magnifique parement à bossages rustiques, le décor trilobé et chanfreiné du machicoulis aujourd’hui disparu.
Fouquet et Raimond d’Agoult, les premiers bâtisseurs
La dynastie des Sabran de La Tour d’Aigues s’étant éteinte dans le premier quart du XVe siècle, le château et la seigneurie passèrent à Fouquet d’Agoult. Héritier d’une illustre famille, cet homme avisé profita de la générosité des comtes de Provence à son endroit – il était le chambellan du roi René- pour accumuler une fortune considérable (plus de trente seigneuries). Fouquet d’Agoult prit possession du château vers 1420, sans que l’on sache dans quel état était celui-ci mais il y fit faire sans aucun doute d’importants travaux. L’inventaire de sa succession dressé en 1491 lui attribue : la construction des deux tours rondes des angles nord-ouest et nord-est, les travaux hydrauliques titanesques qui drainaient l’eau des sources de Mirail et des Hermitans grâce aux étangs de la Bonde et de La Tour d’Aigues pour alimenter les douves du château et les moulins.

Vi..Cult… / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)
Fouquet d’Agoult fut en effet le premier seigneur à disposer des moyens financiers et, surtout, juridiques nécessaires à cette réalisation. En effet, possédant les seigneuries voisines de La Tour, de Cabrières, de La Motte, de Saint-Martin et de Peypin-d’Aigues, il put mener à bien ses projets. Cela montre la démesure des capacités et de l’ambition du baron de La Tour d’Aigues. A son instigation, l’adjonction au corps de logis oriental de deux ailes en retour au nord et à l’ouest, et les larges douves qui cernaient l’ensemble sur trois côtés.
L’accès se faisait du côté méridional par un pont. L’aile du centre se composait du donjon, flanqué au nord de 2 petits retours à l’ouest et à l’est, (ce bâtiment n’existe plus). Grâce aux plans on peut reconstituer l’aménagement du château du temps de Fouquet d’Agoult.
Le rez-de-chaussée du donjon abritait le grand cellier. Au 1er étage, se trouvaient la chambre de Fouquet d’Agoult et plus tard, celle de Louise d’Agoult, une garde-robe contiguë dans le donjon, et l’appartement de Mme de Rognes (Marie Saure, maîtresse de Fouquet) composé de trois chambres en enfilade, l’une servant de cabinet de toilette, la deuxième de chambre d’apparat et la troisième de chambre de service ; au second étage, la grande garde-robe dans le donjon, la petite garde-robe et l’armurerie.
C’est Raymond d’Agout, neveu de Fouquet, mort sans héritier qui devient Seigneur du domaine. Il se suffit à finir l’œuvre de son oncle par quelques légères réalisations : réalisation d’un nouveau cellier, achèvement de la chapelle neuve, complément de mobilier.
Ainsi, sur l’aile orientale sont encore visibles des vestiges de baies chanfreinées et des croisées murées. Selon les nombreuses traces de reprises, elle est sans doute le plus ancien corps de logis bâti après le donjon. Il y avait à l’étage entre autre pièces l’appartement de Raymond d’Agoult composé de trois chambres et d’un bureau, la chambre dite des « étuves » pour le bain, deux autres chambres et une garde-robe dans la chapelle « vieille »).
Quant à l’aile septentrionale, située entre les deux tours rondes, c’était un grand corps de logis qui comprenait un rez-de-chaussée avec trois chambres, à l’étage la grande salle « des Cerfs » et les chambres « du Roi » et « de la Reine », pièces réservées obligatoires pour tout Seigneur qui se devait d’être prêt à recevoir le couple royal en tout temps et toutes circonstances.
Enfin, l’aile occidentale abritait plusieurs bâtiments de service : au rez-de-chaussée : la lingerie, la cuisine, l’office, l’appartement des fermiers et la bouteillerie ; à l’étage, trois chambres.
Un mobilier nombreux et de grande valeur
Une vingtaine de pièces avaient une cheminée. Il est probable que les deux grandes salles de réception nommées « des Sangliers » et « des Cerfs » devaient être agrémentées de peinture ou objets taxidermiques rappelant la chasse. Des vestiges de peintures murales apparaissent sur les murs de certaines chambres décorées de motifs encadrés et soulignés de bandes blanches, rouges, noires et ocres très effacés sauf des rinceaux – arabesque de feuillages, de fleurs ou de fruits sculptée -et des quatre feuilles agrémentant l’embrasure de la porte initiale.
Selon l’inventaire, le château avait un mobilier très riche dont des objets précieux.
- Dans l’appartement de Louise d’Agout : une bibliothèque de 36 volumes et deux écritoires, un grand miroir dans l’appartement de Louise d’Agoult ; un astrolabe en laiton ;
- Dans l’armurerie : des couleuvrines parmi les 430 pièces d’armement stockées;
- Dans l’office : 56 pièces d’argenterie;
- Dans la chapelle : un petit retable de bois peint, une peinture sur toile, trois tableaux sous verre ;
- Dans la salle « des Cerfs » : un grand buffet à deux compartiments et crédence en noyer sculpté aux armes du roi René et une table en noyer de 7,50 m de long;
- Dans la grande garde-robe : 61 tapisseries étaient rangées car seules deux tapisseries ornaient les chambres des seigneurs. Dans celle de Fouquet était tendue l’une représentant de verdures «à ramages» et dans celle de Raymond d’Agoult, était celle «à personnages et ramages».
Autour du château il y avait deux jardins et vergers clos de murs et un vignoble de 120 000 pieds et environ 60 hectares de prés sur les bords de l’Eze.
A cela, s’ajoutait la grande ferme seigneuriale située en dehors du château, composée des écuries, des étables et poulaillers (2 880 ovins, 124 bovins, 250 porcs, 300 poules, 6 oies et 4 paons, 13 chevaux et 5 mulets) sans oublier les chais, une autre ferme avec un colombier rond, deux moulins à farine, un moulin à foulon et un moulin à huile qui fonctionnaient grâce à l’eau des douves en contrebas du château.
Jean Louis Nicolas de Bouliers : un château inspiré du Louvre et d’Ecouen
A la mort de Raymond d’Agoult, l’héritage, faute de descendant, fut partagé entre des collatéraux : la sœur aînée de Raymond, Louise d’Agoult, hérita du nom et des seigneuries de Sault et de Lourmarin ; Quant à La Tour-d’Aigues et sa vallée, après moult successions du fait de morts prématurées, il revint finalement à Jean-Louis-Nicolas de Bouliers, né en 1532, qui fut élevé par sa grand-mère paternelle, Mérite de Trivulce.
C’est elle qui redonna un peu de vie au château délaissé par les précédents propriétaires. On sait seulement que François 1er y fut accueilli en 1537. En effet, cette femme au caractère fort administra seule, avec une gestion prévoyante cet énorme patrimoine pendant plus de 10 ans. Mérite de Trivulce ne fit que des travaux d’entretien et de décoration intérieure.
Jean-Louis-Nicolas de Bouliers fut envoyé à Paris en 1548 et découvrit les fastes de la capitale. Il admira notamment les chateaux du Louvre et d’ Écouen et s’enthousiasme pour l’ architecture nouvelle. Dès son retour à La Tour-d’Aigues en 1550, il entreprit de restructurer et de moderniser la demeure, en ouvrant un chantier. Il ne savait pas alors qu’il s’étalerait sur 25 ans !
Ainsi, prenant modèle à la fois sur le château d’écouen et du louvre, Jean-Louis-Nicolas de Bouliers, se lança dans cette entreprise mais il n’avait pas les moyens aussi démesurés que le Roi de France pour le Louvre et les difficultés financières réduisirent ses ambitions. Ainsi le chantier montre des incohérences, des maladresses et des irrégularités dans l’exécution et la conduite du chantier. Comme la disymétrie de l’aile orientale (telle qu’elle existait déjà, avec sa largeur intérieure de 5,50 m au lieu des 8 m voulus par la symétrie), probablement pour éviter des frais et des délais supplémentaires. De fait, la cour, au lieu d’un rectangle, a la forme d’un trapèze irrégulier ; le portail d’entrée n’est pas dans l’axe du donjon. Cependant, ces défauts évidents sur plan, sont en réalité quasiment imperceptibles à l’œil.

Paul Munhoven / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)
Les travaux débutèrent en 1550 par l’aile occidentale, construite à l’emplacement des anciens bâtiments de service ; ainsi que le pavillon sud-ouest et les caves qui, bâties dans les anciennes douves, serviraient ensuite de fondations à la construction de la galerie et au portail d’entrée. L’édification du pavillon sud-est suivit ainsi que l’escalier, la grande terrasse et une tourelle copiée de celles que l’on trouve à Écouen. Le remaniement du donjon impliqua l’ouverture de deux travées de croisées dans la façade et l’ajout de parements ainsi que la transformation du sommet : on le d’un toit à quatre pans avec des lucarnes. Le dôme et le lanternon sont probablement des éléments rajoutés au XVIIe siècle.
A partir de 1566, la construction de la chapelle dans la tour nord-est commence puis les avant-corps des ailes latérales et le portail d’entrée avec la galerie qui l’encadre. Le portail est un ouvrage d’esprit complètement différent du reste du château qui s’inspire des monuments antiques de Provence (le pont de Saint-Chamas ou l’arc de triomphe d’Orange). Quant à la galerie, Il ne reste aujourd’hui que le mur aveugle et d’infimes vestiges accrochés aux façades des pavillons. D’après les textes, les travaux et l’ameublement du nouveau château étaient terminés quand Catherine de Médicis y séjourna en 1579.
Les ducs de Lesdiguières, écus et blasons du château
Encore une fois, le propriétaire du château de la Tour d’Aigues mourut sans laisser de descendant ou d’héritier désigné.
C’est Chretienne d’Aguerre, veuve de François-Louis d’Agoult-Montauban qui s’imposa dans la succession et qui transmit ses droits à Charles de Créquy, son fils. Celui-ci aménagea le dôme surmonté d’un double lanternon couvrant le donjon, ainsi que de nombreux autres travaux dont des balcons. Il reste également de son passage de nombreuses ornementations et des tableaux stuqués aux lettres figurant le C de Crequy, le L et le D Diguières sur la façade du donjon. Aujourd’hui, 6 sont encore visibles.
Les ducs de Lesdiguières firent réaliser aussi un jardin à la française avec bassin et parterre, bordé par un mur aux puissantes arcades qui se terminait par un petit pavillon rappelant ceux du château, logement du jardinier.
Le château des Bruny
Comme ses prédécesseurs, le dernier des ducs héritiers est mort sans postérité. Le château revint à son cousin qui le revendit aussitôt à un riche armateur marseillais anobli en 1719. La transaction s’éleva à 900 000 livres (1 557 000 €) mais concernait le château et la baronnie de La Tour-d’Aigues. Cet homme immensément riche remis en état les intérieurs car le château, resté inhabité depuis une quinzaine d’années, était dans un état de délabrement avancé. Il n’y avait plus de portes ni de fenêtres. Le nouveau châtelain dut refaire l’ensemble des huisseries et les baies.
On cloisonna les pièces jugées trop grandes pour y aménager des alcôves, des antichambres et des cabinets. Les cheminées furent refaites, plus petites et à simple tablette et piédroits en marbre. Du carrelage embellit la grande salle tandis que du parquet en noyer fut posé dans quatre pièces.
L’inventaire réalisé à la mort de Jean -Baptiste Bruny nous montre le luxe attaché à la décoration et l’ameublement du château.
L’aile orientale abritait au rez-de-chaussée l’appartement du maître des lieux François Bruny, puis son fils Jean-Baptiste-Jérôme avec deux salons, dont un tapissé de cuir doré et agrémenté de cartes géographiques, une chambre tendue de damas cramoisi, une galerie avec 34 œuvres picturales, un atelier et un cabinet de toilette avec une baignoire ovale en marbre à canons de bronze, un autre bureau et un cabinet.
L’aile septentrionale servait pour toute l’intendance du château : boulangerie, office, cuisine et dépenses et à l’étage trois pièces servant de lingerie et de garde-meuble où l’on conservait l’argenterie et la vaisselle de porcelaine. La chapelle, à laquelle on accédait par une galerie.
Dans l’aile occidentale, on trouvait, la chambre du secrétaire et la bibliothèque contenant 982 livres ; d’autres chambres et un grand appartement rouge tendu de damas était destiné aux hôtes de marque, avec une chambre agrémenté d’une grande cheminée de marbre vert de Gênes à cariatides de marbre blanc, un cabinet de toilette et une antichambre.
Le pavillon sud-ouest comportait trois appartements tous richement décorés des plus beaux tissus dont celui de Madame.
Sous l’égide des Bruny, les jardins furent beaucoup transformés. Un parc d’agrément avec un labyrinthe et un bassin imitant le grand canal de Versailles fut créé (370 m de long) avec deux hangars à bateaux. D’autres bassins aux jets d’eau environnés de fleurs et bosquets furent placés dans les jardins remplaçant les potagers et vergers. Une orangerie, aujourd’hui disparut finalisait le tout.
A sa mort, son fils Jean-Baptiste Jérôme prit possession des lieux et féru de sciences naturelles et de botanique, il fit du château un musée loti de nombreuses collections minérales et végétales notamment avec l’aménagement d’une serre tropicale. Il installa également au milieu du parc une ménagerie peuplée d’animaux rares singes, gazelles, mouflons, oiseaux exotiques. Il préconisa la culture de nouvelles plantes comme la pomme de terre sur ses terres.
La destruction du château
Un soir d’octobre 1780, un incendie provoqué par un ouvrier qui réparait la toiture, ravagea l’aile occidentale et le donjon. Les dégâts furent considérables. Au moment de la Révolution, le baron ne cacha pas ses convictions anti-républicaines. Le 14 septembre 1794, alors qu’il était absent, des révolutionnaires de la Tour d’Aigues attaquèrent le château sans que personne ne résiste. Pillé et incendié, le château brûla durant 5 jours et 5 nuits.
Les ruines comme pour beaucoup de châteaux servit de carrière avant d’être vendu et démantelé en lots pour parcelles agricoles.
Il fallut batailler pour sauver les ruines et les déclarer monuments historiques. Le conseil général du Vaucluse fit l’acquisition du château en 1897.
La restauration du château
Avant les années 60, l’édifice ne connaîtra que quelques interventions nécessaires à la consolidation de la structure globale. Il accueille également pendant l’été des évènements culturels dans sa cour intérieure.
Les travaux de rénovation commencent réellement à partir de 1974. Ainsi, 1 000 m2 de caves sont déblayées, nettoyées et aménagées pour en faire un musée. Le pavillon sud-est est reconstruit et sa terrasse est réhabilitée ainsi que la façade et les trois niveaux du donjon.
Le monument est classé aux Monuments historiques par arrêté en 1984.
C’est en 1985 qu’est décidée la réouverture du domaine au public offrant aux visiteurs deux espaces muséographiques : celui de la faïencerie et celui du Pays d’Aigues. Le musée de la faïencerie abrite de nombreux pavements d’époque Renaissance ainsi que des faïences blanches et ornées.
L’année suivante, le château se dote d’un programme culturel permanent dans les caves et d’un festival musical chaque été dans la cour d’honneur.
Lors de la visite, grâce à une application gratuite (disponible en français sur Android et sur iPhone) on peut restaurer la splendeur de ce magnifique château qui vient suppléer les panneaux d’information installés sur les lieux emblématiques du château. C’est 500 d’histoire qui sont restitués grâce à des archives, des photos et des commentaires audio.
La campagne de restauration
Avant les années 60, l’édifice ne connaîtra que quelques interventions nécessaires à la consolidation de la structure globale. Il accueille également pendant l’été des évènements culturels dans sa cour intérieure.
Les travaux de rénovation commencent réellement à partir de 1974. Ainsi, 1 000 m2 de caves sont déblayées, nettoyées et aménagées pour en faire un musée. Le pavillon sud-est est reconstruit et sa terrasse est réhabilitée ainsi que la façade et les trois niveaux du donjon.
Le monument est classé aux Monuments historiques par arrêté en 1984.

Vi..Cult… / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)
L’ouverture au public
C’est en 1985 qu’est décidée la réouverture du domaine au public offrant aux visiteurs deux espaces muséographiques : celui de la faïencerie et celui du Pays d’Aigues. Le musée de la faïencerie abrite de nombreux pavements d’époque Renaissance ainsi que des faïences blanches et ornées.
L’année suivante, le château se dote d’un programme culturel permanent dans les caves et d’un festival musical chaque été dans la cour d’honneur.
Lors de la visite, grâce à une application gratuite (disponible en français sur Android et sur iPhone) on peut restaurer la splendeur de ce magnifique château qui vient suppléer les panneaux d’information installés sur les lieux emblématiques du château. C’est 500 d’histoire qui sont restitués grâce à des archives, des photos et des commentaires audio.
Guide du musée de la faïencerie
Crédits photos:
Véronique PAGNIER/CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)
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- By valerieJean Biographe
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